JULIAN SAS Bound To Roll (2013)
Musicians:
Julian Sas - guitar, harp & vocals
Tenny Tahamata - bass
Rob Heijne - drums
Willem van der Schoof - organ
Titles:
01 - Life On The Line
02 - Mercy
03 - Bound To Roll
04 - How Could I've Been So Blind
05 - Shadow Play
06 - Swamplands
07 - 30 Days In The Hole
08 - The Blues Won't Stay
09 - Tear It Up
10 - Burnin' Bridges
11 - Ain't Backing Down
12 - Highway 61 Revisited
13 - Life On The Line (radio edit)
Julian Sas est originaire des Pays Bas. A l’écoute de son album, on se rend compte que, sans être extraordinairement doué, Julian est quand même un bon gratteux. Avec son groupe, il distille un Blues Rock classique de bonne facture, sans surprise mais agréable à l’oreille. La prise de son et la mise en place sont correctes. Et même si l’on est loin du niveau des idoles de Julian Sas (selon ses propres dires : Jimi Hendrix, Rory Gallagher et Stevie Ray Vaughan), cette production se laisse gentiment écouter. J’aime vraiment bien « Bound To Roll » avec son rythme enlevé. Une mention particulière pour la reprise de « Shadow Play » de Rory Gallagher, interprétée avec sincérité et de façon très personnelle. Un bel hommage ! « Swamplands » affiche une coloration Rock Texan. « The Blues Won’t Stay » déménage honorablement et « Tear It Up » est un rock rapide baigné de fraîcheur. « Burnin’Bridges », une très belle ballade, va droit au cœur ; le solo final est particulièrement bien balancé (il rappelle le son de gratte de Johnny Winter sur « Anything For Your Love »). « Ain’t Backing Down » nous parlera en raison de ses sonorités sudistes (harmonica et dobro).
Par contre, la reprise de « Highway 61 » était, à mon avis, dispensable. D’accord, c’est sympa. Julian nous fait une petite démonstration de slide mais presque tous les plans sont piqués au père Winter. C’est peut-être fun en concert mais sur disque… Quant à la reprise de « 30 Days In The Hole » de Steve Marriot, elle n’apporte rien du tout.
En résumé, une galette agréable mais sans plus, avec quelques bons moments sans prétention et surtout une reprise de Rory l’Irlandais.
Cet artiste, qui n’est ni américain ni anglo-saxon, décroche quand même la mention « pas trop mal du tout » au grand examen du Rock n’ Roll.
Olivier Aubry